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Des livres, un auteur
23 mai 2015

A VENDRE - EXTRAIT N° 1

Un premier extrait de "A Vendre", l'entre deux que je suis en train d'écrire:

A Vendre005

14h30, je descends de ma voiture en claquant la portière. Le gravier crisse à chacun de mes pas. Arrivé à la hauteur de la Renault, j’ouvre la porte arrière droite et je m’engouffre sur la banquette. Personne n’est assis à l’avant. Seule une jeune femme, silencieuse, les yeux bandés, se trouve à mes côtés, comme si elle m’attendait. Tout ce qui va suivre doit se passer sans un mot; ni de ma part, ni... de la sienne.   Elle me paraît vraiment jeune cette femme. Je ne sais pas quel âge elle peut avoir mais chez elle tout semble si neuf, si pur, si innocent. Elle ne doit pas dépasser les 26-27 ans. Moi qui suis habitué à séduire des quadras, j’ai tendance à qualifier de jeunes toutes les femmes de moins de 30 ans. Elle a de longs cheveux noirs, lisses, brillants et une peau mate. De grosses boucles rondes, en or, pendent à ses oreilles. Autour du cou, elle porte une chaîne au bout de laquelle une main de Fatma est accrochée. Enfin, un collier de cuir enserre son cou : dans notre milieu, c’est le symbole de l’appartenance à un Maître. Typée, elle est sans doute d’origine nord africaine. J’aimerais bien voir ses yeux, mais cela m’est interdit et je le sais. Je n’ai pas le droit de toucher au bandeau. Jamais la fille ne doit savoir qui est monté dans la voiture ce jour-là.   Elle a de belles formes. Une fille bien faite. Pourvue d’un généreux décolleté, elle porte une robe rouge qui lui arrive à mi-cuisses. Doucement, je pose mes mains sur ses genoux et j’écarte ces derniers. Je remonte sa robe le plus haut possible : elle ne porte rien en dessous, et j’aime ça. Je pose une main sur son sexe lisse. Elle serre ses cuisses, comme par réflexe. Je les lui claque alors violemment du plat de la main. Docile, elle ouvre d’elle-même ses jambes. Je reprends les choses en mains en les lui écartant exagérément. Elle se laisse faire. Je poursuis mon intime caresse. Curieux, je me penche en avant pour l’examiner de plus près. Le bord de ses lèvres roses porte une nervure sombre dessinant ainsi très précisément la crête des petites lèvres. Elle est vraiment très belle. J’introduis un doigt et fais quelques va-et-vient. Puis je le sors, le porte à mon nez pour le sentir. Il dégage une odeur épicée, une véritable invitation à une dégustation sans modération. Je promène mon doigt sur ses lèvres qu’elle entrouvre, me permettant ainsi de l’insérer dans sa bouche afin qu’elle me le lèche. Sa langue est d’une douceur extraordinaire, tout comme sa peau. Connaissant Jonas, je pense qu’il a jeté son dévolu sur cette jeune femme parce qu’elle présente tant de pureté qu’il prendra un malin plaisir à la pervertir.

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